Elles furent détruites en 1841 et remplacées par des portes placées sur le même axe qui furent supprimées quelques années plus tard, lors de la construction de la nouvelle enceinte.

 

« Le porche de l'ancienne porte Azoun fut démoli en 1846. Ses pierres ont ensuite servi à la construction de la maison du Caïd "El Bab", ancien gouverneur des portes d'Alger ; cette demeure se trouvait à Birkadem. » .

 

  En 1860, auprès du BORDJ BAB AZOUN, fut édifiée la PORTE D’ISLY qui sera démolie en 1897.

 

   De là partaient deux routes. L’une longeant la mer et gagnant la KABYLIE et le CONSTANTINOIS, l’autre, la route d’en haut, mettant ALGER en communication avec la MITIDJA et le SUD.

   

   Elle traversait la campagne où les résidences d’été étaient disséminées.

 

  Elle donnait également accès au BORDJ BAB AZOUN.

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  Située au SUD de la VILLE, elle était en réalité composée de deux voûtes distinctes :

            l’une, intérieure, dans l’axe de la rue du SOUQ, longue de 17 m

 

            l’autre, extérieure, en chicane, distante de 34 m et plus à l’Ouest, à laquelle on accédait par la fausse braie.  Seule la deuxième ouverture donnait accès à l'extérieur.

    Elle formait un arc plein cintre, assez haut pour permettre le passage d'un chameau chargé, et était surmontée d'un fronton triangulaire.

 

   C’était la PORTE du ravitaillement en liaison avec l’intérieur du PAYS qui fournissait les denrées et matières premières consommées ou transformées en VILLE

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  Près de la PORTE, les condamnés à mort étaient «lancés aux ganches », appareil formé de grands crochets de fer fixés sur les REMPARTS.

 

   MOHAMMED KURDOGLI PACHA y jeta son prédécesseur HASSAN.

 

   Après que le bourreau eut tranché la tête des condamnés à morts avec son yatagan, celle-ci était généralement exposée sur la muraille de manière à être aperçue par ceux qui entraient en ville.

 

  Les crochets fixés aux remparts étaient au nombre de six. Ce nombre fut doublé sous OMAR PACHA. Il y en avait six à BAB AZOUN et six à BAB EL DJEDID.

 

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   Le platane, vieux de trois siècles, fut abattu en 1853, car il commençait à être malade.

   Une bille fut exposée dans une des salles de l'EXPOSITION PERMANENTE, qui occupait l'ancien HÔPITAL KHERRATIN, et qui fut remplacée par la "MAISON DES DEUX MAGOTS".  

 

   Avec le bois du platane on fabriqua l’escalier de la maison qui était située au n°3 de la place BRESSON.

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N

 

  1 - PLACE MASSINISSA :

  Entre les portes des deux enceintes, se trouvait un espace, la place MASSINISSA, toute en longueur et très exiguë. Elle s'étendait sur l'emplacement des immeubles formant la bordure Nord de la place de la RÉPUBLIQUE, entre le CERCLE MILITAIRE et l'entrée de la rue BAB AZOUN. Après une vingtaine d'année d'existence la place disparut.

 

  2 - PORTE INTERNE était située dans l'axe de la rue BAB AZOUN.

 

  3 - RUE BAB AZOUN

 

   4 - DAR IENKECHERIA QDIMA

 

  5 - ZAOUÄT SIDI MANSOUR :

  Le tombeau de SIDI MANSOUR, pieux personnage qui vivait dans la prière, imploré par tous ceux qui avait besoin d'un secours supra-terrestre, fut détruit en 1846. Les restes du Saint furent transportés à la Mosquée de SIDI ABD ER RAHMAN, après la destruction des deux portes.

 

   6 - FONDOUK ESSEMMARIN

 

   7 - PORTE EXTERNE

 

   8 - HABITATIONS

 

   9 - REMPARTS

 

   10 - FOSSÉ

 

   11 - PONT

 

   12 - PLATANE DE SIDI MANSOUR

  

  Les portes de BAB AZOUN    d’après le plan levé en 1830

par M NÉMOS

  

   En dehors de la PORTE, sur la droite se tenait le MARCHÉ aux bestiaux.

  

   Le marché aux grains, RAH’BAT, fut transporté dans un local rue d’ISLY.

  

   En 1541, CHARLES QUINT essaya en vain de pénétrer dans la cité par cette ouverture..

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PONCE DE BALAGUER PLANTANT SA DAGUE DANS LA PORTE EN DISANT : « NOUS REVIENDRONS. »

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DESTRUCTION DES PORTES

APRÈS  LA PORTE

LE PLATANE DE SIDI MANSOUR

LES GANCHES

CHARLES QUINT

BAB AZOUN

 

  « Une série de petits trous carrés était pratiquée dans le haut du mur du rempart. Une corde retenue à l’intérieur par un bâton placé en travers du trou pendait à l’extérieur. Les malheureux condamnés à la pendaison étaient conduits sur le rempart; l’extrémité de la corde formant un noeud coulant leur était passée au cou, et, précipités dans le vide, ils restaient ainsi suspendus au-dessus du fossé. Le supplice des ganches était plus horrible encore. Le condamné avait les mains attachées aux pieds, puis était précipité du haut du rempart sur la pointe de l’un de ces affreux crochets auquel il restait suspendu par une partie quelconque de son corps. Selon la gravité de la blessure qu’il se faisait ainsi dans sa chute, le malheureux subissait un supplice plus ou moins prolongé. On a vu de ces martyrs attendre la mort pendant quatre ou cinq jours et ne succomber enfin qu’à la fatigue et la soif. Enfin, détail répugnant entre tous, les corps des suppliciés restaient suspendus à la corde ou aux ganches jusqu’à ce que, décomposés, ils se détachent d’eux-mêmes... »

                                                                                                     Le père DAN, missionnaire en 1640

 

   On ne sait avec certitude d’où vient le nom de la PORTE. Deux versions sont proposées:

 

  L’une est donnée par le Chevalier d’ARVIEUX, envoyé extraordinaire du ROI à la PORTE, CONSUL d’ALEP, d’ALGER, de TRIPOLI, et autres ÉCHELLES du LEVANT en 1735

 « Ce fut par cet endroit que la Ville fut assiégée par Aazon Prince de Mauritanie, et cette porte a retenu son nom »

 

   L’autre prétendant que le nom de la PORTE était celui de l’ARCHITECTE qui l’édifia.

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