La transcription utilisée est celle du

dictionnaire français-arabe de ROLAND DE BUSSY - 1910

LES RUES AVANT 1830

À L’ÉPOQUE TURQUE

 

  La VILLE était sillonnée par des VOIES très étroites, mal pavées et sans trottoirs, passant sous des voûtes sombres, escaladant des escaliers, grimpant le long des pentes raides.

 

  Une RUE ( ZENQA) portant le même nom tout au long de son parcours était rare. 

  La plus part du temps un tronçon recevait une appellation en rapport avec :

 

soit un BAZAR : SOUQ

 

soit un MOULIN : FERN

 

soit un FOUR : KOUCHA

 

soit une PORTE de la VILLE  : BAB

 

soit une PORTE  de QUARTIER : DERB

 

soit une MOSQUÉE : DJAMÂ

 

soit une CHAPELLE  : ZAOUÏA

 

soit une ÉCOLE  : MSID

 

soit une FONTAINE : ÂÏN 

 

soit une VOÛTE : SABAT'

 

soit une MAISON PARTICULIÈRE : DAR

 

soit une MONTÉE : ÂQBA

 

soit un PUITS : BIR

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  RUE DE LA PORTE NEUVE

RUE DE LA CASBAH

RUE DE LA MARINE

    RUE BAB EL OUED

       RUE BAB AZOUN

 

  Cinq RUES, un peu plus importantes que les autres, partaient du CENTRE ADMINISTRATIF de la VILLE, le PALAIS de la JENINA.

 

  Les deux principales ARTÈRES étaient la RUE BAB AZOUN et la RUE de la MARINE.

 

   L’une reliait la JENINA à BAB AZOUN et donnait accès à l’intérieur du PAYS , l’autre à BAB EL DJEZIRA et assurait les liaisons internationales.

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JENINA

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