FRANCES KENNEY SCHULTZE

 

  C’est l’une des quatre FILLES du DOCTEUR BOWEN, MÉDECIN du CONSULAT ANGLAIS  à ALGER, dès AVANT 1830.

 

  La famille BOWEN habitait le CHÂTEAU d'HYDRA, qui appartint avant qu’il ait été vendu à l’armée à M PELBZER, CONSUL de RUSSIE à ALGER.

 

  FRANCES KENNEY BOWEN fut élevée à PARIS au COUVENT des OISEAUX.

 

  Elle parlait et écrivait français peut-être plus facilement que l’anglais, si l’on en juge par les albums de dessins où toutes ses notes et indications sont en français.

 

  Elle a ainsi laissé de nombreux tableau et dessin d’ALGER, certains peints en 1826.

 

  Elle épousa un jeune OFFICIER d’artillerie SUÉDOIS, qui se nommait SCHULTZE, que le DEY HUSSEIN avait engagé pour sa FONDERIE de canons et la fabrication de poudre  (SALPÊTRIÈRE).

 

  Le capitaine SCHULTZE devint CONSUL de SUÈDE et NORVÈGE à ALGER.

 

  Madame SCHULTZE eut les honneurs d’une page entière dans l’illustration de PARIS avec son lion SAÏD qui était montré chevauché par elle en amazone.

 

 C’est FRANCES KENNEY BOWEN qui dansa la première contre danse française à ALGER en 1830 au premier bal donné chez le GÉNÉRAL actif, sous-intendant militaire PAUL RAYNAL qui l’a raconté dans une des lettres qu’il écrivait d’ALGER à sa FEMME (ces lettres ont été publiées dans la collection du Centenaire).

 

   Les ÉPOUX SCHULTZE ont été inhumés dans le carré des CONSULS du CIMETIÈRE  de SAINT-EUGÈNE.

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